La dynamique Bleu-Blanc-Cœur dans un marché pourtant morose

Bleu-Blanc-Coeur

10/04/24
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Par Nathalie Kerhoas, Directrice de Bleu-Blanc-Coeur

Dans un marché pourtant bien morose, la dynamique Bleu-Blanc-Cœur est plutôt positive avec entre + 4 et + 16% de progression des ventes Bleu-Blanc-Cœur selon les filières en 2023.

Chaque début d’année, Bleu-Blanc-Cœur établit ses parts de production (en % de la production française) et la progression des ventes des produits Bleu-Blanc-Cœur. Nous recueillons sur le site du ministère de l’agriculture (données Agreste), les volumes de production des principales filières d’élevage en France auxquels nous comparons les volumes Bleu-Blanc-Cœur (données issues de la traçabilité et du système de contrôle qualité des filières Bleu-Blanc-Cœur). C’est ainsi que nous mesurons que la filière Bleu-Blanc-Cœur pèse en moyenne entre 5 à 10% des filières d’élevage en France (porc, œufs, lapin, poulet…).

Contexte et parts de marché Bleu-Blanc-Coeur en 2023

Le fait marquant de l’année 2023 aura été la dynamique du réseau avec non seulement un foisonnement de projets et de développement de nouvelles filières (à destination de la restauration, de l’artisanat, de la distribution alimentaire à marque nationale ou marque de distributeurs…).

Cette dynamique se traduit dans les parts de marché (ventes de produits Bleu-Blanc-Cœur) qui augmentent de +4 à +16% (selon les filières comparativement à 2022 : +4,5% pour le lait, + 15,5% pour le porc, + 16% en œufs…). Cette progression est d’autant plus appréciable que :

  • Le marché est extrêmement tendu du fait de l’inflation, de la baisse du pouvoir d’achat, de la tension sur les approvisionnements (du fait du recul très significatif des filières d’élevages en France, de la grippe aviaire…).   
  • Depuis longtemps, nous ne sommes plus une niche, nos volumes de production sont importants

La démarche Bleu-Blanc-Coeur et les attentes sociétales

Bleu-Blanc-Cœur est donc une démarche qui coche les attentes sociétales et dont la valeur ajoutée perçue par le consommateur génère une réelle disposition à payer. Depuis plus de 20 ans, nous construisons ces filières agricoles à vocation nutrition et santé qui apportent aux consommateurs :

  • Les bénéfices individuels dans son alimentation qu’il attend et qu’il achète : promesse nutritionnelle et garantie gustative
  • Une alimentation dont le ratio bénéfices / coût correspond à ses attentes et reste accessible au plus grand nombre
  • Des bénéfices associés collatéraux avec notamment une réelle performance sur les impacts environnementaux des produits, sur la dimension sociétale (engagement et valorisation des acteurs des filières, des territoires…).

En effet, outre son intérêt nutritionnel largement aujourd’hui reconnu, Bleu-Blanc-Cœur, c’est 1 million de tonnes de CO2 non émis dans l’atmosphère en 2023 par des pratiques de production agricole et d’élevage plus durables (avec un score unique environnemental amélioré également de 100.000 points).

Cette dynamique de Bleu-Blanc-Cœur est-elle un atout pour enrayer la chute inquiétante des filières d’élevages en France ?

Car, entre 2021 et 2023, les statistiques Agreste dressent un bilan très en recul pour les filières d’élevages en France : -6% pour le porc, -11% pour les œufs, -3% pour le lait de vache, -9% pour le bovin, -23% pour les agneaux, -15% pour le lapin, -3% pour le poulet, -12% pour le veau de boucherie, -19% pour la dinde, -24% pour le canard et -4% pour le lait de chèvre.

Certes, moins d’élevage c’est moins de CO2… Mais, dans les filières Bleu-Blanc-Cœur, les changements d’alimentation via nos cahiers des charges, c’est moins de CO2 émis pour un même volume de production ; un outil pour assurer conjointement souveraineté alimentaire, densité nutritionnelle et performances environnementales dans l’assiette ; dans la logique du Moins, mais mieux…

Décidément Bleu-Blanc-Cœur trouve toute sa place pour redonner de la valeur et des impacts positifs aux filières agricoles tout en répondant aux attentes et au pouvoir d’achat des français, non ?

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