Les modes de production agricoles peuvent aussi devenir un levier fort pour améliorer la performance nutritionnelle et environnementale de notre alimentation !
L’ONG Réseau Action Climat et la SFN Société Française de Nutrition ont publié en février 2024 un rapport visant à orienter les futures recommandations du PNNS (Programme National Nutrition Santé) afin que notre alimentation devienne moins impactante pour le climat tout en garantissant la juste adéquation avec nos besoins nutritionnels quotidiens.
Le rapport préconise de réduire la consommation de viandes et de la substituer par des sources végétales, notamment de légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs, etc.). Il vise logiquement à accompagner le mangeur à recomposer son assiette et à adopter de nouvelles habitudes alimentaires.
Parmi les recommandations formulées pour orienter le futur PNNS, on peut regretter de ne pas voir apparaitre la solution pourtant largement étayée scientifiquement et d’une amélioration des modes d’agriculture et d’élevage telle que portée par Bleu-Blanc-Coeur et dont les bienfaits pour la santé et le climat sont largement démontrés, publiés et admis.
Lors du symposium des JFN Les Journées Francophones de Nutrition (Marseille, 2023), Bleu-Blanc-Cœur publiait et partageait auprès des 2500 congressistes ses travaux qui démontraient que les changements de comportements alimentaires (en suivant les recommandations PNNS) associés à un changement des conduites d’élevage et d’alimentation des animaux (en adoptant les modes de production Bleu-Blanc-Cœur) permettait de concilier densité nutritionnelle de l’alimentation, performance environnementale et aussi adéquation économique.
En effet, le menu nommé « PNNS + Bleu-Blanc-Cœur » est le plus performant pour la santé des consommateurs et aussi le moins impactant le climat (cf. illustration ci-dessous).
Ces performances s’expliquent par les pratiques agricoles promues par Bleu-Blanc-Cœur : + de lien au sol, + de diversité végétale, + de légumineuses remplaçant le soja d’importation, pas du palme, + de cultures dites régénératives (herbe, prairies, lin, féverole…).
La nécessaire transition alimentaire, ne doit-elle pas intégrer une approche combinée visant à :
- Diminuer la part de protéines animales au profit des protéines végétales dans nos assiettes ;
- Limiter le gaspillage alimentaire : chaque année 30% de la production agricole mondiale est jetée.
- Intégrer le changement des modes de production et d’alimentation des animaux, qui à l’image de la démarche Bleu-Blanc-Coeur, est un outil efficace pour concilier performance nutritionnelle et environnementale dans les assiettes ?
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