Est-ce que l’étiquetage environnemental est suffisant pour choisir un produit ?

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« Alimentation et climat : la bataille de l’étiquetage environnemental a commencé » titrait Le Monde le 20 décembre 2023.

Avec le durcissement de l’algorithme du nutriscore, certaines entreprises substituent à cet affichage nutritionnel, devenu moins favorable pour leurs produits, un score environnemental.

Plusieurs interrogations sont donc à soulever :

  • Doit-on réellement choisir entre produit bon pour la santé et produit bon pour la planète ?
  • Est-ce que ces scores ne favorisent finalement pas l’émergence de produits formulés au détriment des produits simples et bruts ?
  • Quid de la légitimité et de la reconnaissance officielle de ces nouveaux scores environnementaux ?
  • Est-ce que ces scores vont bénéficier à notre agriculture française, à notre souveraineté alimentaire, aux démarches de qualité déjà existantes ou au contraire mettre le flou dans l’esprit du consommateur ?

Oui, ces scores doivent nous aider à arbitrer notre consommation alimentaire mais ils ne doivent pas se substituer à notre libre-arbitre. Les raisonnements par silos ne sont jamais idéaux. La vision holistique, conciliant enjeux nutritionnels, environnementaux et sociétaux doit primer avant tout.

Quelles limites de ne se fier qu’aux scores environnementaux des produits ?

Tout simplement parce qu’une alimentation :

  • à visée « bas carbone » risque de faire entrer dans nos assiettes du poulet importé du brésil ou d’Ukraine. 📉
  • composée exclusivement d’aliments « Nutriscore A » évincerait de nos assiettes certains produits bruts pourtant indispensables à une alimentation équilibrée (notamment les matières grasses). 🛒
  • à dominante végétale ne couvrira pas nos besoins nutritionnels (notamment vitamine B12, fer, iode, zinc, Oméga 3, vitamines D…) et pourrait avoir des impacts non favorables sur certains critères environnementaux. Des modélisations récentes (source Florent Vieux, symposium One Health BBC) démontrent que l’augmentation de la consommation de végétaux au dépend des viandes de ruminants pouvait impacter négativement les empreintes « eau » et « biodiversité » du régime alimentaire. 🍃

Ces visions monochromes de notre alimentation ne permettent donc pas de concilier performances nutritionnelles, environnementales et sociétales. Raisonner sur un critère unique peut donc emmener son lot de conséquences collatérales non optimales et non attendues.

Consommer moins mais mieux… avec Bleu-Blanc-Coeur

Ce sont pour toutes ces raisons que notre crédo alimentaire à tous devrait être celui du « moins mais mieux » :

  • moins de protéines animales dans l’assiette mais des produits animaux plus denses nutritionnellement ✅
  • moins d’impact environnemental car nos modes de production agricoles et d’élevages seront orientées vers des pratiques plus durables ✅
  • avec pour garde fous, la mesure et la science ✅

C’est tout l’enjeu d’une approche de type « One Health ».

consommer moins mais mieux avec Bleu-BLanc-Coeur

La vérité est donc un jeu d’équilibre et de compromis à trouver.

C’est cette vision globale, holistique, multi enjeux de notre alimentation qui doit prévaloir.
C’est la raison d’être de Bleu-Blanc-Coeur !

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