Trajectoire carbone, SBTI, scope 3, SCRD…
Bleu-Blanc-Cœur un outil indispensable dans la boite à outils de solutions…
Nombreuses sont les approches volontaires ou obligatoires qui doivent accompagner et encadrer les engagements des entreprises pour réduire leurs impacts sur l’environnement.
Définir une trajectoire de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre est un enjeu fort d’actualité.
Il est urgent d’agir pour préserver les ressources de la planète et lutter contre le réchauffement climatique en infléchissant la courbe du 1,5°C (malheureusement déjà atteinte en cumul 12 mois). Réduire ses impacts engage l’entreprise et aussi ses fournisseurs (le fameux scope 3 qui pèse très souvent bien plus que l’activité directe de l’entreprise dans son bilan environnemental).
En filière alimentaire, la part de la production agricole est le levier d’action prioritaire. Une entreprise de transformation ou de distribution alimentaire doit travailler avec son amont agricole pour améliorer ses impacts.
Se posent donc trois questions majeures :
- Celle du point de départ : à partir de quelle date cette trajectoire se construit ? Quel est le point zéro ou le scénario de référence à partir duquel toutes les actions engagées vont compter ?
- Celle du niveau de référence : certaines entreprises n’ont pas attendu quelconque norme pour adresser les enjeux environnementaux et ont déjà à leur bénéfice des impacts mieux disant que la moyenne des entreprises de leurs secteurs. Attend-on d’elles des marges de progrès aussi fortes que pour des entreprises n’ayant rien engagées ? Ne faut-il pas plus viser une valeur absolue de performance et pas uniquement une marge de progrès en % ? A titre de comparaison, le conducteur de 4*4 aura bien plus de facilité à améliorer son impact carbone par rapport à celui qui aura déjà fait le choix de rouler à vélo.
- Les moyens à mettre en œuvre pour y arriver : le temps presse et la question des moyens à mettre en œuvre sont encore flous ou parfois méconnus. Attention donc à ne pas déployer des solutions de décarbonation puissantes mais qui auraient des impacts collatéraux non maitrisés voire négatifs pour la santé des écosystèmes et non acceptées sociétalement… On a déjà un lourd passif de crises de ce type en agriculture ; il ne serait pas judicieux de recommencer à jouer aux apprentis sorciers.
Il semble donc opportun d’ouvrir la boite à outils des solutions naturelles. En l’occurrence, pour l’élevage, un changement de l’alimentation des animaux tel que le spécifie Bleu-Blanc-Cœur, est une solution efficace pour améliorer l’empreinte environnementale des filières agricoles et alimentaires et s’accompagne d’impacts collatéraux positifs pour la santé des animaux, des sols et des hommes. Simple, évident à déployer et efficace.
Pour preuve, si les 4 filières principales d’élevage en France (lait, poulet, porc et œufs) adoptaient les bonnes pratiques Bleu-Blanc-Cœur alors l’économie permise serait de 7,5 millions de tonnes de CO2 équivalent en une année seulement ; soit plus que l’objectif fixé pour l’agriculture par la Stratégie Nationale Bas Carbone pour la France à échéance 2028 !
Comme quoi il est possible de concilier performance environnementale et qualité nutritionnelle et ce dans les pas de temps requis par les échéances climatiques !
Améliorer son scope 3 dans les filières agricoles et alimentaires ? Pensez à la démarche Bleu-Blanc-Cœur ; c’est un outil efficace et éprouvé scientifiquement !
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