Du Lions Club breton à Bleu-Blanc-cœur, cet ancien kinésithérapeute s’est engagé toute sa vie pour la jeunesse et la santé.
« Je suis arrivé à Brest pour faire un stage de 4 mois, j’y suis resté 44 ans ». Installé rue de Siam, au cœur de la ville, ce retraité de 76 ans n’a jamais quitté la région qui l’a accueilli à ses débuts professionnels. À l’époque où il vient d’obtenir son diplôme, la formation de kinésithérapeute n’existe que depuis quelques années en France. « Avant, on allait chez le rebouteux. » Ils sont donc peu nombreux à exercer dans la capitale finistérienne, et Louis Thubert trouve facilement du travail. Au CHU de Brest, comme dans le cabinet qu’il ouvrira en ville.
« J’ai eu le temps de voir cette profession évoluer, des simples massages aux techniques de rééducation. » En parallèle de son activité, parce qu’il « a besoin d’autres horizons », Louis Thubert s’investit bénévolement au Lions Club. Cette grande organisation de clubs philanthropiques, née aux États-Unis au début du 20ᵉ siècle, mobilise des bénévoles jusqu’en Bretagne. Les causes qu’elle soutient sont nombreuses ; parmi elles : la lutte contre la cécité et l’assistance aux plus jeunes. « Je suis entré au Lions Club il y a 20 ans. Je voulais m’engager et faire quelque chose pour la jeunesse. »
Mission réussie. Douze ans durant, il s’est attelé à donner du corps et de la voix à FOROMAP, un forum brestois pour l’apprentissage et la formation en alternance créé par le Lions Club il y a 27 ans. « Quand j’étais enfant, lorsque l’on voyait un ouvrier, il y avait toujours un apprenti avec lui, c’était valorisé ». Alors, pour redorer le blason de « cette voie de garage » et permettre à de nombreux jeunes de trouver un emploi, Louis Thubert cherche de nouveaux partenaires, fait grandir l’événement en Bretagne et en Loire-Atlantique, lui dessine une portée médiatique, et interpelle les gouvernements successifs sur la valorisation de l’apprentissage. Un travail à temps plein, sur une bonne partie de l’année. « On a réussi à faire se déplacer plusieurs ministres, et notamment Bernard Cazeneuve, en 2017, alors qu’il était Premier ministre de François Hollande. » Si Louis Thubert se réjouit du travail et des progrès accomplis, il a récemment passé le flambeau de la présidence de FOROMAP. Mais pas question pour autant d’abandonner ses engagements – « j’aime être l’artisan d’une cause » -, Louis Thubert reste actif et fidèle au « Lionnisme ».
C’est d’ailleurs en participant à l’un des congrès annuels du District ouest du Lions Club, à Fougères, qu’il va entendre parler pour la première fois de Bleu-Blanc-Cœur. « Nous organisons souvent, à cette occasion, des visites dans les entreprises de la région. Fin 2019, nous étions à Combourtillé, chez Bleu-Blanc-Cœur. J’ai été séduit par le contexte et la présentation de la démarche. » Le crédo de l’association – « bien nourrir les animaux pour mieux nourrir les hommes » — l’interpelle immédiatement. Diabétique depuis 22 ans, il ne connait que trop bien le lien précieux entre alimentation et santé. Alors, porté par son éternel dynamisme, il contacte Bleu-Blanc-Cœur et s’engage une nouvelle fois pour faire bouger les choses à son niveau. « Je suis passionné, j’ai présenté le concept autour de moi, j’essaie de faire des émules. Mais parfois, dans le Finistère, c’est un vrai parcours du combattant pour trouver du Bleu-Blanc-Cœur ». Qu’à cela ne tienne. Louis Thubert connait les jours d’approvisionnement de tous les supermarchés du coin, et fourmille déjà d’idées pour rendre les produits Bleu-Blanc-Cœur plus accessibles.