Quand les animaux sont bien nourris, l’homme se porte mieux.
Si la vache mange de l’herbe et du lin, alors le lait contiendra une foule de micronutriments d’intérêt, des entérolactones au CLA en passant par les anti-oxydants et les Omega 3.
Si cette même vache ne mange que du maïs, du blé et du soja, presqu’aucun de ces micronutriments ne sera présent dans le lait.
Il est tentant de passer du monde animal au monde végétal.
Si le sol est riche, bien nourri de rotation, de travail raisonné, de matières organiques, et de diversité des cultures… alors la plante serait plus riche en micronutriments d’intérêt. Si la plante peut puiser dans ce sol en bonne santé les éléments nécessaires à sa propre immunité : Polyphénols, Antioxydants de toutes sortes, vitamines, oligo-éléments… Et l’homme en bénéficiera…
Plus qu’à le démontrer et le mesurer.
Le « bénéfice santé » des Fruits et des légumes est lié à la couverture de nos besoins en fibres, vitamines, minéraux et antioxydants, éléments pour lesquels notre alimentation est globalement déficitaire ou déséquilibrée. Pourtant si les études d’intervention type Su-Vi-Max où les oligo-éléments et les vitamines à la dose nutritionnelle sont apportés sous forme de compléments donnent des résultats, les études d’intervention avec des fruits et des légumes sont toujours décevantes. A la conclusion de ces études, les scientifiques proposent une explication liée à l’extrême variabilité de la composition en nutriments d’intérêt.
Nous avons donc dans un premier temps mesuré cette variabilité. Pour une même carotte, il a été mesuré des écarts de teneurs en antioxydants totaux de 1 à 100 par exemple.
Nous continuons sur les autres nutriments d’intérêts : Vitamines, Fibres, Minéraux. Et mesurons les mêmes variabilités expliquées sans doute par la variété, la fraicheur, le sol, la saison, la logistique de transport, le mode de production, etc….
Certains liens de causalité apparaissent entre mode de culture et qualité nutritionnelle.
Bleu-Blanc-Cœur a donc développé avec ses partenaires scientifiques un « IDN » « Indice de Densité Nutritionnelle » qui regroupe les teneurs en antioxydants, polyphénols, vitamines, minéraux, et fibres.
Puis nous allons installer en partenariat avec nos amis Américains de l’ONG « Bionutrient Food Association » un laboratoire d’analyse rapide de cette « IDN ».
Désormais la densité nutritionnelle des Fruits et Légumes sera aisément accessible et nous demanderons à nos adhérents du secteur végétal de fournir un maximum d’informations sur les modes de production afin d’établir des liens de causalité entre « le sol » qui nourrit « les plantes » qui nourriront « l’homme ».
De la santé du sol à la santé des hommes…
Avec une obligation de résultats mesurable…
Avec une obligation de moyens écologique validée…
C’est ça un fruit ou un légume Bleu-Blanc-Coeur, Bon pour la terre, Bon pour l’homme !
Pierre Weill.