Quelle relation avec l’entreprise Valorex ?

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En toute transparence, le lien avec Valorex

A sa création en 1992, le projet des fondateurs de Valorex est de créer des filières végétales de graines « oubliées » : le lupin, le lin, la féverole, graines riches en protéines pour remplacer le tourteau de soja importé des Amériques et devenu omniprésent dans l’auge des animaux d’élevage.

Valorex veut dire Valorisation par l’Extrusion. L’extrusion est une technique de cuisson mécanique des graines qui les débarrasse de leurs facteurs anti-nutritionnels et améliore leur digestibilité. (Les animaux digèrent très mal les graines crues). Elle permet de valoriser des graines entières plutôt que les tourteaux souvent issus d’extraction par solvant. Elle crée donc un lien direct entre le végétal et l’animal sans intermédiaires. La technique de cuisson s’inspire des savoir faires ancien et notamment de la préparation de la « gâche », la bouillie de graines de lin qui faisait partie de la pharmacopée traditionnelle des fermes bretonnes au siècle passé.

Les ventes se développent en filière Bio et autres filières de qualité, Mais les débuts sont difficiles. En 1994, un essai conduit avec l’INRA et l’Institut de l’Elevage en ferme expérimentale va tout changer. Les chercheurs mesurent en effet une amélioration de la fertilité des vaches. Et les scientifiques attribuent ce résultat aux Omega 3 de la graine de lin.

D’autres essais suivront avec l’INRA et montreront que toutes les espèces animales sont concernées. La carence en Omega 3 est devenue générale quand le maïs et le soja ont remplacé l’herbe, la luzerne et le lin. Le retour du lin dans les auges améliore la santé des animaux… et la qualité de leurs produits.

En 1999, les chercheurs de Valorex, ceux du département de Biochimie/Nutrition Humaine de l’Agro de Rennes et ceux du Centre de recherche en nutrition humaine de imaginent une étude clinique qui mesurerait l’impact de ces changements dans les sols, puis dans les auges sur la composition du sang de l’homme, à iso-régimes.

L’essai se termine en 2000 et les résultats sont juste incroyables. Les différences sont énormes alors que les gens ont tous mangé la même chose. Pour la première fois, la preuve scientifique et médicale du lien entre santé des sols, des animaux et des hommes est faite !

En août 2000, à l’Ecole de la Santé Publique de Rennes, les 3 partenaires de l’étude clinique fondatrice jettent les bases de l’association Bleu-Blanc-Cœur. Une autre histoire commence. Valorex continuera à en faire partie.

Bien sûr, jamais un éleveur qui produit pour la filière Bleu-Blanc-Cœur ne sera obligé d’acheter de l’aliment Valorex. Les cahiers de charge de l’association préconisent dans les rations animales des sources d’Omega 3 tracées. Le lin, la luzerne en font partie, le colza aussi, et la source dominante d’Omega 3 dans les régimes des animaux ruminants… ce sera l’herbe, bien sûr. Et si l’éleveur choisit le lin, rien ne l’oblige à acheter à Valorex. Aujourd’hui, 6 outils d’extrusion fournissent des graines de lin cuites et tracées aux éleveurs des filières Bleu-Blanc-Cœur en France. Valorex est l’un d’eux. Valorex ne fournit d’ailleurs en aliments que de très rares éleveurs (surement moins de 1% des éleveurs Bleu-Blanc-cœur). Il fournit comme les autres sites référencées aux fabricants d’ailment du bétail une matière première à base de graines de lin françaises cuites qui s’utilise en moyenne entre 4 et 8% dans les aliments du bétail).

De son côté, Valorex, toujours engagé depuis ses débuts dans la filière BIO a aussi développé ses ventes grâce aux effets positifs des Omega 3 du lin et du lupin sur la santé et la fertilité animale. Parallèlement, il développe ses achats auprès de cultivateurs de lin, de lupin et de féverole, créant les plus importantes filières végétales françaises pour l’autonomie protéique.

Valorex se développe beaucoup à l’international et recevra de nombreux prix d’innovation. S’il a très peu de clients éleveurs engagés en Bleu-Blanc-Cœur, Valorex fournit de très nombreux fabricants d’aliment français qui fabriquent des aliments complets ou complémentaires pour les éleveurs de la filière.

De 1992 à aujourd’hui, la petite graine Valorex a bien germé, l’entreprise emploie 130 personnes et travaille dans 28 pays à l’international.

De 2000 à aujourd’hui, la petite association Bleu-Blanc-Cœur a bien grandi aussi, elle compte 25 salariés, 30.000 bénévoles et est devenue la première démarche de qualité dans le monde de l’élevage, s’étendant aux domaines du végétal, de la pêche, du miel….

Valorex et Bleu-Blanc-Cœur partagent un début d’histoire commun et de nombreuses valeurs communes. Le succès de Bleu-Blanc-Cœur a sûrement profité à Valorex. De son côté, Valorex, (comme les autres fabricants d’aliment qui produisent du lin pour Bleu-Blanc-Cœur) a toujours financé et finance encore la R&D fondamentale de nutrition humaine et notamment les études cliniques qui ont permis de construire le socle scientifique de la démarche, sans lien avec son activité économique.

C’est probablement un cas et exemplaire rare de coopération gagnant – gagnant et de création de valeurs au service de convictions fortes et utiles à tous.

Il y a plusieurs centaines d’entreprises adhérentes à l’association. Certaines comptent plus que d’autres dans l’histoire de notre démarche. Valorex est de celles-là.