Professionnels du bien-être

Georges Scudeller

Métier : Naturopathe
Localisation : Rennes (35)

Depuis son cabinet rennais, ce praticien naturopathe convaincu par la démarche Bleu-Blanc-Cœur milite pour une approche de santé globale et respectueuse.

 « Je suis un chercheur. » D’aussi loin qu’il se souvienne, Georges Scudeller a toujours aimé la recherche, l’observation et l’expérimentation. Un tempérament scientifique qu’il va concrétiser avec un diplôme d’ingénieur en physique-chimie. Après un troisième cycle, il s’oriente et travaille dans le domaine de l’innovation industrielle. Mais à 40 ans, une prise de conscience s’opère : « Dans ce milieu, la finance prend beaucoup de place par rapport à l’humain ». Alors Georges Scudeller se dessine une autre voie. À Paris, il intègre la Faculté Libre de Médecines Naturelles et d’Ethnomédecine (FLMNE), complète sa formation en homéopathie, puis s’installe comme naturopathe à Rennes, en Bretagne. Voilà donc une quinzaine d’années qu’il conseille et soigne, en se revendiquant d’une Médecine Traditionnelle Européenne, selon la définition de l’OMS. « La philosophie de l’ethnomédecine, c’est de se nourrir et de se soigner avec ce que l’on a autour de soi. »

Pendant ses consultations, entre naturopathie, homéopathie, aromathérapie et nutrition, le but est toujours d’évaluer les déséquilibres pour améliorer l’hygiène de vie, afin de prévenir ou de traiter. « Pas question de se substituer à la médecine conventionnelle, les deux sont utiles et doivent travailler en synergie pour accélérer l’évolution positive et générale de l’état de santé du patient ». Sur cette question de la convergence des médecines conventionnelle et traditionnelle – qui fait partie des recommandations de l’OMS pour l’horizon 2024 -, Georges Scudeller est membre du GETCOP, le Groupement d’Evaluation des Thérapies Complémentaires Personnalisées. « Il est essentiel de traiter la personne dans sa globalité, de s’adapter à ses problématiques et ses tolérances, dans le cadre d’une médecine intégrative » Les requêtes et les pathologies qu’il traite sont aussi différentes que ceux qui viennent le voir, des étudiants cherchant un mode de vie plus sain aux retraités ne supportant plus leurs médicaments. Son travail est rigoureux, toujours fondé. « Beaucoup de gens ont envie de changer leurs habitudes, mais ils sont submergés d’informations divergentes, alors c’est important d’apporter des bases scientifiques solides pour améliorer les moyens de discernement. »

Face aux maladies dites de société, il blâme, entre autres facteurs délétères, l’ultra-transformation de nos aliments. « Je ne fais pas une consultation sans parler des nutriments, de notre besoin en Oméga 3 et de Bleu-Blanc-Cœur dans le cadre de menus diversifiés et équilibrés », une démarche qu’il a découverte « sur le terrain » et qu’il qualifie de « terrienne ». Bon sens, ancrage, respect de la biodiversité et du vivant, etc. Georges Scudeller se veut militant. « Quand je rentre chez un boucher, et qu’il n’a pas de viande Bleu-Blanc-Cœur, je l’interpelle aussitôt ». Il apprécie le côté accessible des produits, même s’il faut parfois les réclamer auprès des artisans ou des responsables de supermarché. « Il faut éduquer les gens, leur apprendre à reconnaître et exiger des produits de qualité nutritionnelle. Changer ses habitudes, ce n’est pas facile. » Alors, Georges Scudeller continue son travail de transmission, entre ses consultations, ses chroniques et publications, ses conférences et la formation qu’il dispense. Des actions locales pour un résultat global.

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