Vivres responsables
Éric est chef du département logistique dans un établissement du Service de santé des armées ouvert aussi bien aux militaires qu’aux civils. Un poste à travers lequel ce Brestois défend avec cœur et rigueur les valeurs d’une restauration responsable.
« Je préfère convaincre du bien-fondé d’une démarche plutôt que de l’imposer. » Au quotidien, Éric impulse : « Je suis plus dans la conviction que dans les directives. » Le panel d’activités de ce Commissaire des Armées – équivalent à un « administrateur militaire » dans le langage courant –, depuis deux ans, chef du département logistique de l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre à Brest, peut être vu comme un grand écart. Ses missions prennent forme aussi bien dans le domaine de l’ingénierie biomédicale qu’au sein du service intérieur de l’hôpital finistérien (des ambulances au bio-nettoyage en passant par les espaces verts et les déchets), ou encore dans la supervision des infrastructures hospitalières. « La diversité des fonctions et des tâches à accomplir font tout l’intérêt de mon poste. Et cela demande agilité et souplesse ! »
Dans cet hôpital qui contribue au service public hospitalier et accueille donc aussi bien des militaires que des civils, une vingtaine de personnes sont sous la responsabilité d’Éric pour assurer la restauration. Parmi elles, huit cuisiniers « très motivés ». « L’alimentation fait partie intégrante des soins que l’on administre aux patients. Il y a les médicaments d’un côté, mais également l’instant repas qui se doit d’être avant tout un moment de plaisir. » Les menus, en dehors des régimes, sont identiques pour les patients et le personnel déjeunant au restaurant de l’hôpital et sont établis selon une approche rigoureuse et cohérente. « J’ai voulu que l’on s’inscrive dans une démarche de progrès pour obtenir une restauration responsable et vertueuse. Nous nous devons de proposer des produits aux fortes qualités nutritionnelles et respectueux de l’environnement. C’est comme un devoir pour moi. Dès que l’on peut introduire des denrées répondant aux exigences de démarches qualité, nous le faisons. Et Bleu-Blanc-Cœur répond tout à fait au cahier des charges que nous nous sommes fixés. Nous partageons une même philosophie qui correspond à ce que l’on souhaite proposer dans l’assiette. »
Ainsi : sautés de dinde ou de poulet et cuisses de poulet notamment, tous estampillés Bleu-Blanc-Cœur, défilent à la carte des menus de l’établissement. « En s’engageant dans le bio ou avec Bleu-Blanc-Cœur, ce qui représente 14% de ce que l’on sert en moyenne sur un an, nous cherchons aussi à privilégier les filières locales. » Éric aime son hôpital. Le Brestois de naissance confie même : « J’y ai fait mon service militaire, alors forcément, j’ai une affinité toute particulière pour cet établissement. C’est un hôpital à taille humaine, proche de ses patients, où les liens entre professionnels sont forts. » Fort comme lorsque le vivre ensemble se mêle aux vivres responsables.